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Petit tour en Thailande

J.114 à J.124

Après trois jours fabuleux à Angkor, je passe une journée à ne rien faire à Siem Reap. Si ce n’est manger des glaces, profiter du soleil assis à la terrasse des bars… Après tout c’est les vacances et Siem Reap est sans doute la ville la plus touristiques du Cambodge, alors je joue au touriste.

Le lendemain je reprend la route en direction de la Thaïlande.
Il était prévu qu’après le Cambodge je me rende au Laos directement, mais après avoir lu que je ne pourrais peut être pas obtenir le Visa pour le Laos à la frontière Cambodge/Laos, j’ai préférer ne pas prendre le risque de me rendre la bas, ce qui m’aurais peut être fait perdre du temps pour rien.
Pour être sur d’avoir le Visa il aurait fallu le faire faire à Phnom Penh. Trop tard !

L’idée est donc d’aller en Thaïlande, longer la frontière Cambodgienne et rejoindre le Laos en passant par une frontière où je suis sur d’obtenir le Visa.


Samedi 28 janvier

Après avoir fait la veille les 100km qui séparent Siem Reap de Sisophon (oui j’avais la forme), je me dirige aujourd’hui vers la frontière Cambodge/Thaïlande au point de passage de Poipet.

J’espère trouver un petit poste frontière comme lorsque je suis arriver du Vietnam, mais en fait celui ci sera beaucoup moins folklorique !
Poipet est une grande ville et le poste des douanes se trouve au milieu de plusieurs bâtiments
Une fois enregistrer comme étant sortie du pays, je fait plus d’une heure et demi de queue pour entrer en Thaïlande !!!

Ma promenade au Cambodge est donc terminée. Je pense que si je n’avais pas eu le vélo je n’y serais pas rester plus de 10 jours. Je me serais déplacer en bus entre les grandes villes et n’aurais pas pris le temps de découvrir la campagne et ses habitants. Celà aurait été bien dommage.
Finalement continuer le voyage à vélo dans ce pays était une très bonne idée. Je vous le conseil fortement.
L’expérience était parfaite.
Pouvoir prendre le temps d’observer et de découvrir comment se passe la vie dans des endroits éloignés, au milieu de nul part.
Faire, ou du moins tenter de faire des rencontres. Malheureusement la barrière de la langue, fait que les échanges avec les locaux étaient limités, mais partout (ou presque) dans le pays les gens étaient heureux de tenter de discuter un peu avec un étranger.
Les sourires des enfants et leurs cris pour dire hello tout au long de la route, restera un superbe souvenir.

Je ne retrouverais pas ça en Thaïlande !

Avant de quitter le Cambodge j’ai tout de même eu droit à ma première crevaison.
Pour ne pas trop abimer ma roue, je détache mon sac, le met sur le dos et commence à pousser sans savoir pour combien de temps. Très vite arrive un mec en scooter qui s’arrête et me propose de m’emmener. Je lui montre le vélo, le sac et tout, et lui fait comprendre que ce n’est pas trop faisable.
Mais si pas de souci.
Il doit avoir l’habitude, vu qu’ils transportent tous toujours des trucs de fou avec leur scooter.
Il met mon petit sac entre ses jambes, moi je monte à l’arrière avec mon gros sac sur le dos et je tiens le vélo à bout de bras sur le côté !
Et nous voilà partis, accélérant doucement jusqu’à 50km/h. C’est tendu comme situation, on se fait doubler par des camions qui font d’énormes coup de vent et nous font faire des zig zag, le vélo part dans tout les sens mais on tiens bon. 5km plus loin on arrive, pour ma part à bout de force, devant la petite cabane d’un réparateur de motos et vélos.
Il trouve le trou, met une rustine, et enlève du pneu un tout petit morceau de fer.
C’est bon c’est comme neuf, je peux repartir.

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Environ 500 mètres plus loin, je sent un truc par normal, je regarde le pneu arrière… Tiens… j’ai crevé !
Put…
Retour chez le réparateur, cette fois c’était un petit bout de verre.
Deuxième rustine et je repart et passe la frontière quelques kilomètres après.
J’avais acheter des rustines au début de mon aventure, mais sans pompe et sans outils pour démonter le pneu ça ne sert à rien !

A la rigueur si je crève dans un endroit vraiment perdu je peu demander des outils aux habitants du coin, mais là, la réparation ne coûte que 0,40€ ! Alors j’en profite pour ne pas trop me salir les mains


Dimanche 29 janvier
En arrivant la veille en Thaïlande, j’ai été déçu.
Je penser retrouver un peu le même état d’esprit qu’au Cambodge et les mêmes paysages. Mais pas du tout.
Niveau paysages, cette partie du pays n’a pas grand chose à offrir. Des champs et des petites forêts. On pourrait être n’importe où. Ce n’est pas ce que l’on peux s’imaginer de la Thaïlande.
Ce sera le cas quasiment tout le long. Il y a de quoi se lasser.




Et puis au Cambodge il y avait du monde tout le long de la route, que ce soit des p’tits villages, juste quelques maisons ou bien des vendeurs de boissons fraiches, je voyais du monde très souvent.
Là il y a une maison tout les 10 km, une ville tout les 50, et les vendeurs de boissons dont j’apercevais les glacières orange à une centaines de mètres, sont remplacer ici par des grandes stations services !

C’est beaucoup moins interressant.
Bon les villes ont toujours leurs côté local avec leurs marchés et les resto ambulant qui s’installent juste pour la soirée.

Sur le marche de Ta Phraya:

De toute façon, aucune visite n’était prévu lors de ce passage en Thaïlande. Le but étant juste de rejoindre le Laos.

C’est donc ce que je fait, je roule, je roule, je roule…

Un peu de diversité dans les paysages aurait été une bonne chose.
En plus je vous ai pas dit, ici on roule à gauche !!! Pas évident de s’y habituer. Surtout quand il y a des carrefours. Je ne sais jamais d’où ils vont arriver.

Sinon pour que les journée ne soit pas trop monotone, je continue de crever.
Mon deuxième jour ici, 4km avant d’arriver à Ta Phraya, 3 éme crevaison au pneu arrière. Cette fois c’est une dent qui était planté dedans !
Faut dire que ça ne doit pas être de la super qualité, et en plus de mon poids, il y a le sac de 13kg, posé juste au dessus sur le porte bagage. Forcément ça doit l’user un peu plus vite.
Étant presque arriver en ville, je commence à pousser, et un gars en pick up s’arrête pour m’emmener. Que c’est gentil ! Et il me dépose direct devant un garage à vélo.


J’en profite pour faire carrément changer la chambre à air et le pneu. Avec du neuf je serais  tranquille pour un bout de temps.
Pour au moins 210km ! Aujourd’hui en revenant à mon hôtel après une promenade à pied, je me suis aperçu que mon pneu était à plat !
Encore une fois un bout de fer.
Non de gu va falloir que ça s’arrête cette histoire !


Vendredi 3 février

Direction Warin Chamrap, déjà l’avant dernière étape avant d’entrer au Laos.
20 km avant d’arriver, je fait une pause au bord de la route.
S’arrête un Européen, qui fait sa promenade à vélo quasi quotidienne. C’est Roger, 75 ans, Flamand, qui parle un peu le Français. Il va au même endroit que moi et me propose de finir le trajet avec lui puis de se joindre à eux pour déjeuner.
Eux, c’est sa femme, l’ami chez qui il est en vacances et la femme de son ami.
Ami également Flamand, qui vie ici depuis 5 ans, et à fait construire cette maison il y a deux ans.

Les deux femmes sont Thaïlandaise.
A peine arriver on ajoute un couvert pour que je mange avec eux. Les dames s’occupe de tout, les hommes (dont moi) ne bougent pas le cul de leurs chaises.
On mange du pain, du rôti, du fromage et on boit du café ! De la balle !
Les discussions se font en Français, Thaïlandais, Flamand, Anglais.
Les propriétaires des lieux ayant vécu dans le Gers pendant 10 ans, me racontent avec nostalgie leur vie en France et leurs vacances en caravane à Toulon.
Nous, les hommes, mangeons une chose et les dames mangent d’autres plats Thaïlandais.
Ils m’invitent également à venir manger le soir, invitation que j’accepte, surtout qu’il y a du steak et des pâtes !
On me propose aussi de dormir chez eux, mais je refuse étant un peu mal à l’aise, et préférant me reposer tranquillement à l’hôtel.
Et pendant que nous mangeons des glaces, toujours le midi, les deux hommes envois les femmes réserver une chambre pour moi dans un hôtel pas très loin. Vue qu’elles sont Thaïlandaise elles auront le vrai prix, pas le prix touristes.
Après le repas je reprend mon vélo et Roger, celui qui m’a invité, m’accompagne à l’hôtel, et une fois arrivé là bas me dit que la chambre est payée !
Ça lui fait plaisir. Bé moi aussi ça me fait plaisir va.
Le soir je mange donc de nouveau chez eux, puis on part à la gare accompagner Roger qui part à Bangkok.

Un super accueil qui m’a fait tres plaisir, et apparement à eux aussi. J’ai eu l’impression qu’ils s’ennuyaient un peu, et etaient finalement heureux que quelque chose de nouveau se passe.

Samedi 4 février

Avant de partir pour Chong Mek, une petite ville au bord de la frontiere coté Thailande, je prend le petit déjeuner chez Franco, puisque une nouvelle fois j’y ai etais invité.

Retour en Indochine:


La veille de quitter le pays, les paysages commencent à changer.

Chong Mek, une toute petite ville, derniere etape avant de quitter la Thailande.

Dimanche 5 février
La frontière pour passer au Laos est à moins de 200 mètres de la Guest House où j’ai passer la nuit.
Il n’y a quasiment personne donc pas d’interminable queue comme lorsque je suis rentré dans le pays.
Coup de tampon habituel pour confirmer la sortie du pays, puis direction les douanes Laotienne pour faire le Visa.
30$ pour les Français et de nombreux autres pays, et 40$ pour les Canadiens ! Bizarre.

Et vue que c’est dimanche je dois payer 40 bahts (1€) de plus pour payer les heures sup !
Pour de bon ! Il a fallu que j’aille payer 1€ de plus au bureau d’à côté pour payer les heures sup et pouvoir récupérer mon passeport.

Il suffit de passer cette ligne imaginaire qu’est la frontière, pour tout de suite se retrouver dans un monde différents !
Les paysages me font de nouveau rêver, mais également des petites maisons de bois un peu partout le long du trajet, avec les buffles d’eau dans les champs et les enfants qui crient de nouveau Hello comme au Cambodge.
En Thaïlande les enfants, comme les adultes ne disaient pas bonjour.
Ils avaient l’air timides en fait.
Il fallait juste faire le premiers pas et une fois que je les avait salués, un grand sourire illuminait leurs visage.

J’ai donc quitter la Thaïlande après une petit tour en vélo de 530km, mais j’y reviendrais après le Laos. J’irai cette fois ci dans le sud pour voir des belles plages et peut être faire de la plongée.

Après ça un peu moins de 50km sous une chaleur de fou, et sur une route qui monte, descend, remonte et redescend… pour rejoindre Paksé ma première étape au Laos.

En arrivant à Pakse il faut traverser le plus grand pont du Laos.

Quelques jours de repos ici, avant de reprendre la route pendant quasiment 700km afin de rejoindre Vientiane, la capitale !

Mais ca c’est une autre histoire.

A suivre…



4 commentaires


  1. // Répondre

    alors alors???le Laos c est comment??? ai une petite pensée pour moi quand même… tu as du t en rendre compte, les gens sont timides mais adorable….bises.


    1. // Répondre

      Oui timide surtout dans les petits villages. Mais dans les villes, dés qu’ils ont l’habitude des touristes ils le sont moin ! Bon j’essayerais d’avoir une petite pensée pour toi a l’occasion. Bises.


  2. // Répondre

    Bien le bonjours a toi ami voyagegeur….
    Merci pour ce post car,moi meme en velo je mápprete a partir sur exactement la meme route que ci-dessu (je sais un peu mieux a quoi máttendre ^^) a une diference pres ,mon sac fai 25kg et j’ái une petite guitare a y ajouter….
    Je ne sais pa si tu a fai dáutres trip en Thailand depuis mais,avant détre au cambodge,jái eu l »occasion de faire Surat Thani – Petchburi (velo mais sans la guitare 🙂 et les paysages de cette cote et les gens aussi sont vraiment magiques..un peu comme ce que tu dis du canbodge.
    La seule chose a laquelle je suis legerement inquiet,est létape Vientiane – Luang Prabang..grosses montees et avec mon chargement..enfin on vera bien ^^
    En tout cas je te souhaite une bonne continuation dans ton trip,et garde le sourir 🙂 por todos la gente y las guappas que te miras a lÁmerica del Sud 🙂
    Buena suerter hombre


    1. // Répondre

      Salut Max et merci. 

      25kg plus la guitare ça fait pas mal en effet. 
      Moi je crois que quand je l’ai fait j’avais 16kg à l’arrière plus 3 à l’avant. 
      Mais bon suffit d’avoir de bonne jambes ! Et un vélo costaud pour supporter le poids. 

      Je n’ai pas fait d’autre circuit en Thailande et mon tour à vélo c’est arrêter à Vientiane. 
      Donc Vientiane – Luang Prabang je l’ai fait en bus. 
      Nous avions tout de même doublé des cyclistes qui faisait cette étape.
      C’est donc faisable, mais n’étant pas un grand cycliste je ne me suis pas senti de m’y lancer. 

      Si tu as un peu de temps, tu y va doucement et ça passera mieux. 

      Bon voyage en tout cas. Profite bien. 

      Fred. 

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