J.289 à J.310

Après le Machu Picchu je repasse par Cusco, puis prend un bus pour Lima, où je ne reste qu’une journée le temps de voir le centre historique. Mais la ville ne m’attire pas plus que ça. Elle est énorme, il ne fait pas beau et puis je n’ai tout simplement pas envie de m’y attarder.

En fait j’ai envie d’un peu d’aventure. Et pour ça rien de tel que de se rendre dans la plus grande ville au monde qui n’est accessible qu’en avion ou en bateau !
Cette ville c’est Iquitos, qui se trouve en Amazonie, et bien sur pour m’y rendre je n’ai PAS pris l’avion.

De Lima je suis d’abord aller en bus à Pucallpa. J’y arrive le dimanche et je m’installe pour la nuit dans un logement bien pourri. Mais ça fera l’affaire.
C’est déjà l’Amazonie ici. Il fait extrêmement chaud, ça fait plaisir.
Je vais au port pour me renseigner afin de savoir quand part le prochain bateau pour Iquitos.
On me dit que le bateau part le lendemain à 17h, mais il faut venir à 10h ! Sûrement pour avoir une bonne place.

Lundi matin j’arrive au port à 8h30. En fait d’un port, c’est une avancée de terre dans la rivière Ucayali. Avant de monter j’achète un hamac et une gamelle à un des quelques vendeurs qui se trouve devant le bateau.

Je monte à bord et installe mon hamac dans une grande salle commune. Un grand dortoir en quelque sorte. Car pour ce voyage en bateau, pas de grand luxe.
C’est avant tout un bateau de transport de marchandises, dans lequel peux voyager des passagers.
La bateau est surchargé de matériel. Normalement les gens dorment en se répartissant sur les 2 ou 3 étages. Mais là il y a du matos aux étages. Alors quasiment tout le monde dormira dans la même salle.
Un panneau indique la capacité maximale de 150 personnes. Nous serons finalement 200 !!!
Rentabilité oblige ?!

A bord le chargement est très varié. Nourriture, cochons, poules, mais aussi des camions, du materiel de construction…

Le départ prévu à 17h, sera finalement reporté au lendemain matin. Étant en pleine saison sèche, le capitaine ne veux pas prendre le risque de naviguer de nuit et de rester bloqué sur un banc de sable.

Nous passerons donc notre première nuit au port, dans cette grande salle pleine de hamacs, presque étouffé par la chaleur Amazonienne.
Certaines personnes attendent le départ depuis Samedi !

Le lendemain matin nous partons enfin, et les journées seront alors bien tranquille, rythmé par la cloche de la cuisine.
Petit dej vers 6h30 ou 7h. Aïe ! C’est tôt.
Déjeuner à midi et diner vers 17h30 !
Le reste du temps on dort, on joue aux cartes, on discute… A bord je rencontre Sofie, une Danoise qui part faire un stage de 6 mois à Iquitos et Marcos un Espagnol qui part au Brésil en naviguant sur l’Amazone. Nous sommes les 3 seules Gringos à bord (bien qu’habituellement ce sont les Americains que l’on appel Gringos !).
Il faudra tout de même 2 ou 3 jours pour que les gens commencent à nous parler.

On s’occupe en jouant au Bingo !

Ou aux cartes:

Au final on mettra quasiment 6 jours avant d’arriver à Iquitos !
Ce qui nous laissera le temps d’observer les superbes paysages Amazoniens, les couchés de soleil et pour ma part de me demander comment il est possible de trouver des villages comme ça au milieu de nul part !

A l’abordage !!!
Lors d’un de nos arrêts dans un village, toutes ces personnes sont montées à bord pour nous vendre, boisson, gateau, poisson grillés… C´était de la follie. Deja que l’on etait 200 à bord !

Une fois à Iquitos les vacances commencent.
Avec Marcos et Sofie on trouve un hôtel avec piscine, pour seulement 5€ la nuit, ça fait plaisir !
Iquitos, une grande ville en plein cœur de l’Amazonie, qui s’est développer grâce au boom du caoutchouc à la fin des années 1800.

Immanquable, l’énorme marché du quartier de Belen.
Pendant la saison des pluies, les maisons du bas quartiers, deviennent des maisons flottantes.

La Maison de Fer. Construite en France par un certain Monsieur Eiffel, importée ici et reconstruite sur place:

Promenade au Zoo de Quistococha.

Une semaine sur place bien tranquille et reposante, et retour egalement en bateau, mais pas par la même riviere.
En effet au lieu de revenir à Pucallpa, j’ai pris un bateau pour Yurimaguas. Plus rapide, nous sommes partis le samedi soir et arrivés le mardi matin.
Toujours en naviguant au milieu de magnifique paysage Amazonien.

Retour en bus vers Chiclayo, afin d’entammé la montée vers l’Equateur…

A suivre…