J.89 à J.92

Dimanche 1er Janvier 2012 !
Bonne année à tous.
Ça y est une nouvelle année commence et avec ça des nouvelles résolutions que l’on ne tiens jamais. C’est l’occasion de changer un peu les choses, d’apporter du renouveau dans nos vie pour sortir de nos petites routines.
Tout ceci est valables aussi lorsque l’on fait le tour du monde.
C’est pour ça que j’ai décider de me lancer un petit défi, afin d’apporter un petit côté aventure au voyage.

Je souhaitai vous montrer une video dans laquelle j’explique ce changement, mais j’ai pas assez de debit, c’est trop long. Tan pis je l’enverrai une autre fois…. 

Dans cette vidéos j’explique en fait que je vais traverser le Cambodge et le Laos… en vélo !
Et voui !
(enfin…je vais déjà commencer par le Cambodge, et on verra la motivation pour le Laos.)

C’est une chose à laquelle je pensais depuis la fin de la Chine, ayant passer du temps dans les bus et les trains, je ne pouvais jamais m’arrêter pour profiter de tout ces paysages et ces petits villages que nous traversions.
J’y penser de plus en plus, et lorsque j’ai fait l’excursion à la Baie d’Halong, il y avait deux jeunes filles Française, qui venait justement de traverser le Cambodge, le Laos et qui était arriver à Hanoi, le tout en vélo.
Une motivation de plus pour me lancer dans des recherches sur ce sujet.
J’ai été vraiment surpris du nombre de personnes qui voyagent en vélo, qui font le tour du monde ou traverse juste certains pays !
Je suis même tomber sur le site d’un couple ayant fait le Tour du monde en vélo pendant 14 ans !!!
Non de gu.

Comme d’habitude je trouve réponses à toutes mes questions, concernant entre autre la difficulté d’un tel voyage, les problèmes rencontrer, la façon de le faire…
Les premiers site que je trouvais, été ceux d’agence proposant des traversée de Saigon à Phnom Phen en passant par le Delta du Mekong. Tiens, c’est exactement ce que je veux faire ! Si ils le font faire à des touristes, c’est que je peux le faire.

Tout au long de ma descente vers le sud du Vietnam, je profitais de mon temps libre (c’est un peu un pléonasme ça… Je profite de mon temps libre pendant mes 1 an de vacances…) pour lire les commentaires et les avis de personnes ayant déjà fait cette partie du globe à bicyclette.
Je n’ai pas non plus préparer ça comme un fou, mais j’ai rechercher les infos principale.

Et me voilà enfin à Saigon, pour trouver le plus important. Le vélo !
J’avais hâte d’arriver pour voir quel genre de matos je pourrais trouver.
Selon des Français vivant ici, on trouve des vélos à partir de 50€. Environ 1300000 dong.
Ça tombe bien c’est dans mon budget. J’imagine mettre 70€ maximum.

En ce premier jour de l’année je part dans les rues de la capitale du sud afin de comparer le prix et la qualité des vélos.
Ayant noté plusieurs adresses de magasins ou noms de rues où l’on peut trouver des vélos, ça ne devrait pas être compliquer.
Premier magasin magnifique. J’ai en tête les souvenirs de mes lectures sur internet:

– Au Vietnam vous pourrez trouver des vélos pour 1300000 ou 2000000 de dôngs. Mais c’est souvent du matos Chinois !

Je demande donc le prix du premier VTT que je vois dans le magasin. Si ça c’est Chinois, ils sont vraiment fort.
Le gars m’annonce le prix:
– 1450.

Là je me dit trop cool, 1450000 dôngs. C’est exactement ce que je voulais. Je sort ma calculette pour convertir en Euros. Mais soudain je percute. Ici avec les touristes, ils parlent en dollars !
– Heu, attendez vous voulez dire 1450$ ?
– Oui, oui.

Et merdouille, c’était trop beau.

Je lui explique que mon budget tourne autour des 70€.
Ah non pas de ça chez lui. Mais il m’indique un nom de rue où l’on vend des vélos comme je cherche.

En effet en arrivant dans cette rue, une dizaines de magasins de vélos comme je l’espérais.
Les premiers prix que je vois sont encore trop élevé. Autour de 130€.
Je fait le tour des magasins et comprend que je ne trouverai pas de bonne choses à moins de 90€.
Il y en a bien sur, mais pas pour le périple que je veux faire. Déjà ceux qui me conviennent doivent être limite, mais je vais prendre le risque.

Je n’achète rien aujourd’hui, mais je sais que je vais le faire, donc en route je commence à chercher des cartes routières. Chose que je ne trouverai pas.
Puis je calcul quand même si ça ne va pas faire trop mal au budget. Mais je ne pense pas.
Aller, c’est décider je me lance ce défi !
En attendant impatiemment le lendemain pour retourner au magasin, je me promène dans les rues et profite de nouveau d’une soirée de fête.

Miam miam:

Lundi 2 janvier
Programme du jour: acheter un vélo et le préparer.
Je retourne au magasin de la veille.
Ce n’est pas le même vendeurs mais le prix reste le même (90 euros). C’est une bonne chose !
Il me faut aussi un petit panier pour mettre à l’avant.
Le panier plus son installation c’est 5€ de plus. Je prend.
Le panier installé, le gars règle les freins, gonfle les pneus. C’est bon je part avec dans les rues de Saigon.
Reste à trouver une chose très importante.
De quoi fixer le sac à dos !
Si j’avais était un cycliste professionnel ou si j’avais prévu de finir tout le voyage comme ça, j’aurai  échanger mon sac contre des sacoches spéciales.
Mais n’ayant aucune idée de combien de temps va durer cette aventure à deux roues, je garde mes sac à dos.

Il y a déjà un porte bagage et pour que le sac tienne bien j’imagine mettre deux barres perpendiculaires directement dessus.
Une à l’avant et une à l’arrière.
Ici comme à Hanoi et comme dans beaucoup de ville au Vietnam, il y a des rues pour chaque choses.
Je recherche donc la rue des quincailleries. J’en trouve un quartier entier. Je passe devant chaque boutique et observe ce qui pourrait faire l’affaire. Des planches, des tuyaux de PVC… et finalement devant la boutique d’un vendeur de portes mentaux en alu ou en acier, sont exposer des petites barres bien légère et costaux.
Ayant mesurer la taille de mon sac à dos grâce au fil de mon casque audio (mais oui je suis organiser !) je lui demande de me couper deux barres.

C’est bon, maintenant pour les fixer je trouve de la cordelette et retourne à l’hôtel pour faire des tests.
J’installe les barres avec la corde en faisant ce que l’on appel le nœud du bourrin ! En fait tu tourne autour et fait des petits nœud jusqu’à ce que ça tienne.
Une fois le tout fixer, passons aux choses sérieuses. Je pose le sac sur le velo, le sert avec des tendeurs et m’en vais en ville.
Le début se passe comme je l’avait imaginer. C’est à dire que le sac qui est un poid mort, me faire perdre l’équilibre. Mais seulement dans la petite ruelle quand je vais doucement. Et une fois parti… Oh pauvre ! On m’arrête plus.

Les essaie sont donc concluant. Je suis soulager. Je repose mes affaires à l’hôtel et repart profiter une dernière fois de Saigon.
Je n’y aurai pas fait grand chose, mais je ne veux pas m’attarder. Il va me rester 12 jours pour atteindre la frontière Cambodgienne. Je suis sur que c’est largement faisable, mais ne connaissant pas mon rythme, ni comment vont se passer les choses, je ne prend pas de risque et partirai le lendemain.

La poste:

Tout de même une dernière visite m’intéresse, celle du musée des vestiges de guerre.
Êtes vous déjà allez dans un musée où les gens pleurent ou font une sale tête ?
Et bien allez donc dans celui ci.
C’était vraiment intéressant mais c’est horrible. Ce musée regroupe des photos, certaines prises pendant la guerre et d’autre prise dans les années 2000, pour montrer que « l’agent orange« , un produits extrêmement toxique pulvériser à énorme dose par les Américains, fait toujours effet.

De gauche à droite, Un soldat qui ramasse les reste d’un Vietnamien qui viens de se faire exploser. Deux Vietnamien tirés par un char et un soldat posant avec le crane d’un ennemi…

Comparatif entre differentes guerre. Pour le Vietnam, c’est plus de 14 millions de tonne de bombes !!!

Autrefois ce musée s’appelait le musée des crimes de guerre Américains !!!
C’est vous dire.

Des enfants qui encore dans les année 2000 naissent sans yeux, avec des crânes déformé, sans bras, sans jambes…
Bref…
Ce produit toxique continue et continuera de faire des ravages.

Un chasse neige au Vietnam… Non mais ces Ricains j’vous jure !

Mardi 3 janvier
Aujourd’hui c’est le grand départ.
Debout à 6 heures pour un départ prévu à 7 heures.
Finalement après avoir installer mon sac, tout bien serré je quitte l’hôtel à 7h30.
Je pousse le vélo dix minutes ayant un peu l’appréhension de monter dessus en ville. Je fini par me lancer et tout se passe très bien. Je suis un deux roues parmi des centaines d’autres.
Un peu après 8 heures je suis enfin sortie de la ville et je me retrouve sur une voie rapide.
A un moment je me fait doubler par un couple de cycliste super équipé. Ils ont du me prendre pour un fou avec mon équipement fait maison.
Je les retrouverai plus tard arrêtés sur le bord de la route et cherchant leur chemin.
Ce sont deux Russe qui vont au même endroit que moi. Dans la ville de My Tho.
A nous trois nous arrivons à savoir quelle sortie prendre.
Nous nous séparons de nouveau.

Plus loin je prend une route parallèle à la principale, qui est moins fréquenter.

Voici la bête:

Cette première matinée est au top. C’est plat et donc plutôt facile. Il fait extrêmement chaud mais on s’habitue.
Je traverse des petits villages dans lesquels je suis souvent saluer par des « Hello » de la part des enfants mais aussi des grand. Je prend le temps d’observer, de vivre les choses. Exactement ce que je voulais.

Quelques petites pause sur le bord de la route où dans des endroits comme celui ci.

La copine de la patronne:

Et la patronne:

Ils y en a énormément. Des sortes de bars en bord de route avec toujours des hamacs pour se reposer. C’est bon ça.

J’arriverai à destination vers 13h30 soit 6 heures après être parti, dont 5h15 sur le vélo.

La distance Saigon – My Tho est de 70 km. Ce qui me fait une moyenne de 13,30 km/h.
Est-ce bien ? Est-ce mauvais ? Je ne sais pas et ça n’a pas d’importance. Pour moi c’est bien comme ça.

Je met un petit moment à trouver un hôtel. Alors je m’arrête pour manger un morceau, et dans cette ville qui est loin d’être touristique, les gens sont ravis de parler avec moi, me demander d’où je viens, histoire aussi de pratiquer leur Anglais.
Il m’indique ensuite une rue où se trouve plusieurs hôtel.
Une fois installer je repart me promener en ville.
Il fait beau, c’est au bord du Mekong et tout va bien.

Le Mekong vu depuis l’hotel:

Mercredi 4 janvier
Destination du jour Vinh Long.
Étape de 70 km comme la veille.
J’arriverai un peu plus tard ayant fait plus d’arrêt et ayant perdu un peu de temps en prenant une mauvaise route.
Celle ci:

Je roule toujours à environ 13km/h, bien que je soit moins en forme que la veille (tu m’étonne) et que le parcours soit moins intéressant.

Le Mekong:

Petite reparation dans la rue, car la roue arriere n’etait pas centrée.

Alors vous allez me dire: Mais toi t’as pas des outils pour faire tout ca…

Mais non ce serait trop facile. Pas d’outils, pas de pompe, pas de rustine…

Bon j’ai pas eu le temps en fait. Mais j’espere quand meme en trouver vite.

Me voilà donc à Vinh Long.
Demain plus petite étape, 25 km je crois, pour me rendre à Sa Dec et ensuite remonter vers le Cambodge.
Finalement à ce rythme là je pourrait y être dans 2 ou 3 jours, mais je vais ralentir et prendre un peu plus le temps.

Mais tout ça, c’est une autre histoire.

A suivre…

(je vous avez dit qu’il y aurait du lourd. Moi je trouve ce défi plutôt pas mal… Bises).