J.20 à J.27

Lundi 24 octobre
J’ai donc passé la nuit de dimanche à lundi dans le train de Amritsar à New Delhi, où l’on est arrivé à 7:00.

A 8h40 on repart en direction d’Agra où l’on arrive trois heures plus tard.  Là je vais directement au guichet pour acheter un nouveau billet pour un train que je prendrai dans trois jours en direction de Varanasi.

Puis direction une auberge recommandée par le guide du routard. Accueil moyen mais l’auberge est très propre.
C’est déjà ça.
Le reste de l’après-midi ce sera sieste puis recherche sur Internet pour la suite du voyage.

Mardi 25 octobre
Connaissez vous le rapport entre ces deux objets ?
(Le petit trepied et la marmotte)

Et bien ils sont tout les 2 interdits au Taj Mahal…

Debout à 5:45.
Aujourd’hui c’est direction le Taj Mahal. Il paraît que le meilleur moment c’est tôt le matin ou en fin de journée, à la fois pour profiter du peu de monde et de la belle lumière du soleil.
Sauf qu’en sortant j’ai vu qu’il n’y avait pas un coin de ciel bleu. Depuis que je suis ici je n’ai quasiment pas vu de nuage. Et bien sur le jour ou il n’en faut pas, ya que ça !
La journée commence bien tiens.

J’arrive là-bas vers 6:40 je vais au guichet et là ça fait mal. L’entrée coûte 750 roupies. D’habitude les monuments c’est 250 maximums. Mais bon c’est le Taj Mahal, on va dire qu’il vaut peut-être bien ça.

Pour ce prix là on a droit à une super fouille. Ils ne laissent vraiment rien passer, contrairement à d’autres endroits en Inde. Ils fouillent tout les sacs, toutes les petites poches dans mon sac. Et le sac de mon appareil photo, puis les petites poches du sac de l’appareil photo. Tout est fouillé.
J’avais donc avec moi cette peluche que ma maman m’a offerte et qu’elle souhaite que je prenne en photo devant des monuments du monde entier.
Oui je sais elle regarde trop la télé… Mais ce n’est pas la seule, vu que je me trimballe aussi une ambulance petite voiture avec laquelle je doit faire pareille. Merci les Ancellus.
Et bien cette peluche est interdite dans l’enceinte du Taj Mahal.
Et qu’est-ce que tu crois, que je vais faire un attentat à la peluche ou quoi ? J’ai vraiment pas compris pourquoi.
Peut être que c’est la seule chose qu’ils ont trouver pour me faire passer à la caisse de la consigne.
Je me dirige donc vers la consigne qui est à 200 mètres de là et en arrivant là bas, un mec regarde vers moi puis d’un coup regarde vers le ciel. Dans ces quelques centièmes de secondes, je me suis dit c’est encore un mec qui est surpris de voir un blanc et il me regarde bizarrement. Mais de suite aprés il tombe à quatre pattes, il commence à crier !

Et là j’me dit bonjour le débilos !

Mais ses potes arrive et je comprend que c’est pas normal. Tout le monde s’affole. Le gars est en train de faire une crise de fou. Ça fait trop peur j’ai jamais vu ça. Je ne suis absolument pas intervenu. D’une part parce que je n’aurai  pas su quoi faire, et d’autre part parce que ses potes s’en occupaient déjà.
Je dirai que c’était une crise de tétanie, bien que je n’en ai jamais vu, mais le mec était tendu avec quelques petites convulsion !
Si il y a un médecin dans la salle, on attend une réponse.

J’avais rien à faire au milieu alors je suis allé poser ma peluche dans la consignes juste à côté, où les mecs n’avait absolument rien à faire de ce qui se passer devant leur bureau. Bande de battards, il ne se sont même pas lever, ou n’ont pas essayer d’appeler qui que ce soit.
En repartant j’ai entendu un des mecs, qui était autour du corps en crise, demander de l’eau !
Moi aussi quand j’était petit que j’avais mal au ventre je buvais de l’eau car je pensai que ça me soignerai.
Bé la c’est pareil, une crise cardiaque, une crise de tétanie, un doigt coupé, un accident de la route… Un peu d’eau et ça repart.
Bon je plaisante, je n’aurai pas su quoi faire non plus. J’aurai au moins pu leur dire de faire gaffe à ce qu’il n’avale pas sa langue.

Mais non, troublé par cette mauvaise expérience, je suis reparti pour voir le Taj Mahal.
Je repasse par la fouille où j’explique que je reviens de la consigne où j’ai poser ma boule de poiles interdite.
Et on ne me re fouille pas ! J’aurai donc pu garder avec moi des objets interdits…
Brrrrrrreeeef !

J’arrive enfin devant ce magnifique monument qu’es le Taj Mahal.
Honnêtement, assez déçu de la première vision que j’en ai. D’une part parce que ça m’a gonflé d’aller à la consigne, puis je pense à l’autre qui a fait sa crise et puis parce qu’il ne fait pas beau. Derrière le Taj c’est plein de nuage gris.
Et blanc sur gris ça ne ressort pas bien, autant à l’oeil nu que sur les photos.

Ça valait pas le coup de se lever si tôt !
Mais je ne vais pas me plaindre, j’ai de la chance d’être ici et je continue la visite tout en espérant que le soleil sorte un peu.
Je me pose sur un banc, admire l’édifice…

A un moment le soleil est là et il fait ressortir quelques couleur. J’en profite pour m’approcher un peu et je repère un beau spot pour faire des photos.
Il y a une belle vue, et un mec y fait d’ailleurs son business et proposant aux touristes de les prendre en photo (il me l’a proposé), puis en leur demandant quelques roupies ensuite.
Je me met donc ici, pose mon appareil sur mon petit trépied, et commence à me « mettre en scène » pour essayer d’avoir une belle photo souvenir.
Je réussirai d’ailleurs à prendre cette photo désormais mondialement connu.

J’essayerai ensuite de me prendre en train de sauter ( mais je n’y arriverai pas !).
Il faut savoir que pour entrer dans le Taj Mahal, il faut retirer ses chaussures. On les retirent juste avant le lieu où je me trouve.
A ce moment là je suis donc pied nu, et alors que je vérifie les photos que je viens de faire, je m’aperçois que je me suis sérieusement coupé sous le gros orteil à force de sauté comme un débilos.
Au même moment un mec arrive et me dit assez méchamment:
– Ce trépied est interdit dans l’enceinte du Taj Mahal.
(Je l’avais lu dans le routard que c’était interdit, mais j’imaginai les trépied de 1,50m. Là c’est un tout petit. Ça va ouai !?)

Et là je voie qu’il est accompagné du mec qui fait son business ici. Celui qui propose de prendre les touristes en photo. Je comprend de suite que j’était à sa place, que ça le faisait chier, alors il est aller chercher un gars qui bosse ici.

Sur le coup je comprend qu’ils veuillent que je m’en aille.
Alors je dit oui et je range mon trépied.
Mais en fait il me dit:
– Let’s go to my office, i gonna do a complaint (ou un truc comme çà).
Complaint signifiant plainte…
Je lui dit non, non, non. J’ai une consigne à l’extérieur, je vais poser le trépied là bas et basta.
Il insiste, me dit de le suivre.
J’ai les nerfs, ça commence à me gonfler, mais je reste poli et calme et lui montre que je suis en train de saigner comme un goret. Je lui demande d’attendre.
J’avais un pauvre bout de mouchoir en papier d’environ 1 cm carré dans la poche avec lequel j’essaie maintenant d’arrêter l’hémorragie. (oui on peut parler d’hémorragie !)

J’arrive à rien donc je remet mes chaussures et commence à suivre mon nouveau pote.
Sachant que j’ai très bien compris que si je vais dans son bureau il essayera de me prendre de l’argent.

On se dirige vers l’entrée, qui est aussi la sortie.
Au pied j’ai des sandales et je voie très bien que je continue de saigner.
En chemin j’ai envie de lui demander si il cours vite, et quoi qu’il réponde me barrer en courant.
Mais j’arrive même pas à marcher tellement j’ai mal.
Putain de journée ! Et ce n’est que 8h30 !

On arrive vers l’entrée, là il me montre un escalier et me dit de le suivre dans son bureau. Mais je continue de marcher vers la sortie.
Là il me rattrape, se met devant moi pour me bloquer le passage et me redit:
– On va faire une plainte !

Mais je vais t’en faire une de plainte dans la gueule tu va voir.
T’aura rien de moi… Et tu ne m’aura pas vivant !
Je lui explique de nouveau que j’ai une consigne où je vais aller poser le trépied.
– No, no, no ! Tripod not allowed inside. Complain, complain !

Rhooo ta gueule.
Là je le regarde et je lui dit:
– Laisse tomber je m’en vais.

J’ai était très persuasif, vu qu’il s’écarte pour me laisser passer.
Et je me barre, en l’entendant parler à ses potes:
– Tripod, tripod…

C’est quand même pas ma faute si il ne l’on pas vu à la fouille.

Au final je vais récupérer ma peluche, monte dans un rickshaw, et retourne à l’hôtel pour me soigner.
Je n’aurai passer qu’une heure et demi au Taj Mahal, alors que je voulais y passer toute la matinée.
Je me dit que j’y retournerai l’aprés  midi.
Mais je n’en ferai rien, ce sera lessive et internet ça me détend !

Une journée, du moins une matinée de merde quoi !

Le soir je vais voir le Taj Mahal de Mehtab Bagh.
C’est un jardin qui se trouve sur la rive en face.
L’endroit très calme, on n’était même pas 10 touristes. Ça peut être une bonne alternatif si vous ne voulez pas payer les 750 roupies d’entrée au Taj ou si vous voulez eviter la foule. Vous venez ici, c’est 100 roupies l’entrée au jardin. Plus le rickshaw t’en a pour moins de 300 au total . Par contre choisir un jour de beau temps, on le voie mieux.

Mercredi 26 octobre
J’avais prévu de faire autre chose aujourd’hui, mais c’est ma dernière journée ici, je peux pas repartir sans avoir profiter du Taj Mahal.
Réveil à 6h30, mais avant même qu’il ne sonne je le règle pour 9h. Pas motivé et puis y aller trop tôt ça porte malheur !

La journée commence bien. Il fait beau, ya pas de nuage mais énormément de pollution !
Aujourd’hui je vais au Taj Mahal en tennis c’est plus sur.

De nouveau 750 roupies, il y a plus de monde qu’hier, et à la fouille… un gars trop sympa qui me demande comment je vais et si l’attente dans la queue n’a pas était trop longue. Ya des jours comme ça où tout va bien. Et le Taj Mahal sera magnifique avec un super soleil pour bien en profiter et faire de belles photos.

Visite du Taj et de son musée. Je profite bien de cet endroit unique, avant de repartir me promener dans les rues alentours.

En ville on prépare la fête du soir. C’est le Diwali. Ça fait longtemps qu’ils le préparent, mais là en plus il y a les marchands de fleurs et les pétards qui se font entendre de plus en plus.
C’est la fête des lumières. On m’avait expliquer que les fréquentes coupures de courant étaient faites pour économiser l’énergie en prévision de cette fête. Je ne sais pas si c’est la vrai raison mais bon.
Je ne profiterai pas trop de ce moment. Seulement sur le chemin de la gare où je doit aller prendre un train pour Varanasi.
Heureusement qu’il n’y a pas grand monde sur la route, car le chauffeur du rickshaw est ivre !

Jeudi 27 octobre
Une nouvelle nuit dans le train pour aller à Varanasi.
12 heures plus tard je débarque dans cette ville ou un mec de l’hôtel est censé venir me chercher à la gare. Personne n’est là, donc je part finalement en rickshaw, qui me laisse à l’entrée du quartier qui est apparemment fermé à cause du festival. Je continue à pied et repère vraiment par hasard un panneau indiquant mon hôtel. Je commence à rentrée dans des rues très étroites où deux vaches ne peuvent même pas se croiser. A un moment une énorme file d’attente que je double tan bien que mal. C’est la cohu, les gens se bousculent, se frappe presque… Ils vont apparemment au temple !
Et me voilà arrivé à The Yogi Lodge.

Je pose mes affaires et repart visiter la ville.

Vendredi 28 octobre.
La principale raison de venir à Varanasi (pour moi en tout cas) c’est pour y voir la vie le long des Ghats.
Ça bouge plus ou moins toute la journée, mais le plus vivant c’est tôt le matin ou en fin d’après midi.
J’était donc sur place vers 7h, où j’ai louer une petite barque (avec chauffeur) afin de prendre un peu de recul pour observer ces moments de vie.
Les Ghats sont très célèbres. C’est une image de l’Inde que vous avez certainement tous déjà vue.
Ce sont ces marches qui descendent dans le Gange tout le long de la ville.

Le matin les gens y viennent pour se laver et se purifier, leau du Gange étant sacré. Et sacrément sale (jeu de mot facile) bien entendu.
Les gens y lavent aussi leur linge, les vaches s’y baignent également…
Ils doivent être himunisé contre tout.

Balade d’une heure sur l’eau pour voir se dérouler des scènes qui peuvent être très surprenante.
Prières, ablutions, lessive, yoga, rasage de la tête et de la barbe et… crémations !

Il y a quelques Ghats où sont pratiqué des crémations.
Le matin nous sommes passé devant un, où apparemment un femme se faisait bruler.

Nous sommes revenu au point de départ, je me suis promener en ville et je suis revenu au lieu de crémation en fin d’après midi.

En fait Varanasi est une ville sacré pour les Hindous. Beaucoup viennent y mourir, car mourir ici sera pour eux l’assurance de monter au ciel directement, sans avoir à être réincarner sans cesse.
Les vieillards viennent de tout le pays, lorsque il le peuvent, pour finir leurs vies au bord du Gange.

Une fois mort, les plus pauvres finiront au Crématorium électrique.
Les autres, sur un bucher !

Reserve de bois, OK.

Ce sont donc ces cérémonies auxquelles ont peut assister sur les bords du Gange.
Lorsque je suis arrivé déjà deux bucher brûlaient, et trois autres était sur le point d’être allumer.
Il y a tout un rituel.
Au début le corps est dans un drap au bord de l’eau. La famille est autour, lui met des fleurs, des tas de décorations, prie…
Puis il transporte le corps sur un tas de bois déjà en place, en ajoute par dessus et allume le feu !
Et c’est partie pour trois heures environ.

Les âmes sensibles n’iront sûrement pas voir ces cérémonies. Mais bon, ça fait partie de la « vie ».
Surtout ici !
C’est quand même très bizarre d’assister à ça.  D’un côté tu as les corps qui brules et pas loin les enfants qui joue au cerf volant. Des vaches passent, des chèvres mangent les fleurs qui ne sont plus sur le corps, et les chiens savent qu’il peut y avoir des restes !
Ça parait horrible mais c’est vrai.

A mon avis une fois que le corps a bruler, ils y a à son égard beaucoup moins de respect. J’imagine qu’ils pensent que l’âme est monter au ciel par la fumé et que le corps n’est donc plus rien.
Je dit ça parce qu’à un moment un pied du défunt était intact, alors que le reste du corps était calciné.
Et là un des gars qui s’occupe des buchers a remis le pied au milieu du feu et a donné des coups de bambous pour ravivé tout ça.
Il n’a pas seulement mis des coups dans le bois, mais aussi dans le corps. C’est pour ça que je dit qu’il y a sûrement un peu moins de respect pour ce dernier. (ou peut être est-ce tout simplement nécessaire)

Les corps ne brulent pas toujours en entier. Les morceaux restant sont lesté et jeter dans le Gange. Oui ce même Gange où se lavent des milliers de personnes chaque jours.

C’est comme ça tout les jours à Varanasi.
Une ville tout de même surprenante.

(photos des ceremonies, interdites)

Ça a été un peu le summum du pays au niveau de la pauvreté, des mendiants, des lépreux… La ville est infernale, sale, bondé de monde.

Vendeurs de legumes:

Cuisine dans la rue:

Le monde dans la rue:

Une vache sacre qui mange ce qu’elle trouve:

Sortie de baignade dans le Gange:

Sur les bords du Gange:

La ville est égale au pays: soit tu aime, soit tu déteste.

Pour ma part j’ai aimé l’Inde.
Je m’attendait à tellement pire après tout ce que j’avais lu ou entendu.
Bien sur il y a des pauvres en pagaille, des lépreux, des mecs difforme… il y a toute la misère du monde, mais on ne pourra rien y changer, en tout cas pas comme ça en un voyage. Alors ça ne sert à rien de se prendre la tête et de se lamenter sur leurs sort. Mieux vaut profiter de tout ce que le pays a à offrir d’autre.
Mais finalement, même si je ne sais pas vraiment quoi en penser, c’est un pays qui mérite que l’on s’y attarde. Je viens d’y passer 25 jours, alors bien sur je n’en ai découvert qu’une infime partie. Il faut au moins y passer trois mois pour en voir énormément.
Vingt cinq jours m’auront tout de même suffit. Parce que l’Inde ça peut être fatiguant.
La difficulté à se déplacer à pied en ville, le bruit, les gens qui parlent fort, la saleté, les vaches, leurs merdes, les gens qui t’accostent…
C’est aussi ce qui fait le pays. Ce serait quand même un beau pays sans tout ça.

Mais l’Inde ce n’est pas vraiment un pays… c’est un monde à part !
De toute façon un voyage en Inde, ça ne se raconte pas, ça se vie !

Et l’Inde pour moi, c’est donc terminé.
L’aventure continue vers les sommets du Népal ou je vais essayer d’aller faire un trek d’une dizaine de jours.
Peut être moins, mais pas plus. J’ai pas la caisse pour marcher 6 heures par jour pendant trois semaines.

Bon assez parlé. J’y vais.

Dimanche 30 octobre
Je suis parti de Varanasi samedi en train à 23h15. Et en première classe s’il vous plait.

Dans le train je rencontre une polonaise et deux Français.

8h30 plus tard on débarque à Gorakhpur.
De là il faut trouver un transport pour se rendre à Sunauli, la ville frontière.
On négocie d’abord pour un quatre quatre. 150 roupies par personne c’est encore trop. On fera le trajet en bus pour 60 roupies.
10h45 on arrive à Sunauli (ou Sonauli). Si vous faite le même chemin, pas besoin de prendre de rickshaw de l’arrêt de bus jusqu’au bureau d’immigration. Ça se fait à pied.
On passe donc d’abord par l’immigration Indienne pour dire que l’on quitte le pays. Le passeport est tamponné, on peux donc passer la frontière et se rendre au service d’immigration Népalais.

40$ le Visa Népalais pour 1 mois (il rende la monnaie).
C’est bon je suis reçu.

Bienvenu au Nepal:

A 12h j’ai mon Visa et la un mec me dit que le prochain bus pour Katmandou est a 12h45.

Ok ca me laisse 45 minutes pour changer mes roupies Indiennes en roupies Nepalaise, acheter un billet de bus, manger un morceau et partir.

Mais en fait on a changer d’heure en passant la frontiere. On avance de 15 minutes ! Il est donc 12h15 ! Bon plus que 30 minutes…

Je change mon argent, et surprise il n’y a aucun frait de change ! Ca fait plaisir.

J’achete le ticket de bus et surprise… Il part a 13h45. Ca fait plaisir.

J’ai un peu de temps pour me reposer et manger.

Il n’y a que 280km environ a faire jusqu’a Katmandou  et surprise… il y en a pour 9h de route ! Oh pute de dzouve, c’est repartis pour un apres midi d’enfer.

A bord de ce bus:

C’est le genre de bus tellement confortable, que quand tu es assis dans le fond de ton fauteuille tu as les genoux qui touche celui de devant !

Et la route ce sont des cols qui s’enchaine et tout est defonce. D’ou les 9 heures de trajet.

Départ 14h, premiere arrêt pipi a 18h. Quatre heure bloque dans le car.
A 19h on s’arrete manger dans un « routier » local:

Et a 23h20 on arrive enfin a Katmandou. Soit 24h apres etre partie de Varanasi.

Encore un bon voyage a la roots. Ca fait plaisir.

Lundi 31 octobre.

Apres une bonne grasse mat, j’ai preparer la suite du programme.

C’est a dire un trek vers Pokhara.

Je part apres demain faire 10 jours de trek. On va se rendre au camp de base de l’Annapurna. 4130m d’altitude.

Il n’y a rien a dire de plus.

Je vous raconterai tout ca en revenant.

A bientot.

A suivre…